Dans les années 30 à Paris, Madeleine Verdier, jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d'un célèbre producteur. Aidée de sa meilleure amie Pauline, jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu'à ce que la vérité éclate au grand jour...

Avec Mon Crime, François Ozon reprend les codes du théâtre de boulevard pour signer une comédie truculente et jubilatoire proche de Huit Femmes ou Potiche. Porté par un ensemble d’actrices et d’acteurs sidérants, un scénario truffé de retournements et une mise en scène au cordeau, Ozon trouve dans l’écrin picaresque du Paris de la fin des Années folles le terreau d’une histoire de vérités et de mensonges, de rêves de cinéma. Au rythme effréné des dialogues qui fusent, des portes qui claquent et des coups de revolver qui partent, le cinéaste aborde frontalement le mouvement #MeToo pour souligner à quel point ses personnages – femmes comme hommes – ont finalement besoin de mentir pour continuer à jouer leur jeu.