Le mois de mai s’ouvre avec, comme chaque année, le festival de documentaire à Lasalle, du 8 au 11 mai.

Pour cette 23ème édition, le festival propose une édition réduite à cause de courants contraires et de financements publics restreints, mais la programmation proposée reste riche de pépites, qui mettront des paillettes dans les yeux et quelques rayons de soleil dans les cœurs. Le festival s’ouvre dès le 8 mai avec un ciné-concert de La fête sauvage, de Frederic Rossif, accompagné par le musicien Axel Rigaud. La sélection générale compte 22 documentaires, qui vous feront voyager de l’Inde à la Colombie, du Brésil à l’Ukraine, en passant par le Burkina Faso et Béziers. Des docs qui font voyager à l’autre bout du monde ou au bout de la rue, mais tous animés par la même passion, pour voyager, pour bousculer, émouvoir, et susciter réflexions, interrogations et débats. Mais ce n’est pas tout ! Un focus sur le Québec, avec quasiment uniquement des films inédits en France. 8 films, 7 invités, des tables-rondes… Bref, pour en savoir plus sur ce beau programme, n’hésitez pas à vous rendre sur leur page : https://www.doc-cevennes.org/festival-de-lasalle/programmation

Cineco continue avec le Ciné Retrouvailles ! Après Le nom de la rose, de Jean-Jacques Annaud, c’est Les Chariots de Feu, de Hugh Hudson, qui sont présentés en ce mois de mai. Classique du cinéma à la bande originale de légende, Les Chariots de feu de Hugh Hudson est une réussite quasi-totale sur tous les points. Biopic des athlètes britanniques Abrahams et Liddell, le film retrace une époque où leurs destins s'entrecroisèrent aux environs des J.O de Paris de 1924. Malgré quelques écarts vis-à-vis de la réalité, l'histoire se suit avec beaucoup d'intérêt et les personnages sont très charismatiques et attachants, chacun à leur manière. Si le film en lui-même reste étonnement méconnu du grand public, il n'en est pas de même pour sa bande originale. La musique du film signée Vangelis, faisant partie des plus célèbre de l'histoire du cinéma, nous offre des scènes d'une splendeur rare qui parviennent à transmettre tristesse et joie conjointement.

Grand vainqueur aux oscars lors de sa sortie, Les Chariots de feu est un classique des films traitant du sport. Intégrant également les thèmes de la religion et du racisme, la profondeur du film ne fait aucun doute. Pour combler le tout, la forme est peut-être même encore plus prestigieuse. Les morceaux présents durant ces 2 petites heures enchantent nos oreilles et nous transportent dans un pays d'apaisement absolu où rien ne semble pouvoir nous atteindre… Les dates de passage se trouvent se trouvent sur notre plaquette : https://cineco.org/uploads/cineco/events/375/00Plaquette%20cineco%20avril%20juillet%202024%20A4.pdf

Et le premier plein air se profile ! Dès le 18 mai. Pour nous rappeler les douces soirées d’été.

Un peu plus au sud des Cévennes, à Saint Clément de Rivière (34980), se tient le premier festival du film de Saint-Clément, une journée dédiée au jeune public, avec un Ciné petit-dej, un ciné-goûter, et une projection d’un film hors compétition et en plein air, à savoir, Nina et le secret du hérisson. Un film que Cineco avait déjà programmé lors de son festival Jeune Public. Une journée dédiée donc aux enfants, à l’imaginaire et à l’imagination, pour rêver, et penser un monde meilleur, plus juste, plus solidaire. C’est là en partie la thématique de Nina et le secret du hérisson, un film palpitant, touchant, sur fond de lutte sociale, à hauteur d’enfant. Plus d’infos : https://www.grandpicsaintloup-tourisme.fr/fetes-manifestations/festival-du-film-de-saint-clement-saint-clement-de-riviere

Dans le cadre de l’appel à projet pour favoriser la rencontre entre les habitants, un artiste, une œuvre et une démarche créative, la commune Gorges du Tarn Causses propose ce qu’on appelle une « résidence de territoire », soit une résidence d’éducation artistique et culturelle, créative et participative. Afin de porter un regard nouveau, sensible et artistique sur la commune, c’est Thomas Rothé, documentariste-photographe, qui est accueilli sur le village jusqu’à la fin du mois de juin. Chroniques de résidence, ateliers photo, projection, débat… C’est sur ces nombreux terrains que Thomas Rothé expérimente, découvre, et crée. Et c’est alors tout naturellement que la première projection qu’il propose soit… Chronique d’un été. En lien avec son projet de résidence, trois documentaires autour de la ruralité, du territoire, de l’habitat, de la vie, sont proposés à la salle des fêtes de Sainte-Enimie. Donc, le premier épisode de ce triptyque : • Le jeudi 23 mai à 21h : Chronique d’un été, de Jean Rouch et Edgar Morin, avec ce manifeste du cinéma-vérité. Film né d’un désir de capter le réel, de transmettre une vérité, tout en s’interrogeant sur le réel, sans le mettre en opposition avec le romanesque. Vaste projet ! Alors, le temps d’un été, une caméra se balade, dans les rues de Paris, avec ses habitants et habitantes, issus de tous les milieux, avec autant de questions que d’individus, sur diverses thématiques allant de l’amour, au travail, en passant par le racisme et la culture. Rappelons-nous que nous sommes à Paris, en 1960, et que les réalisateurs ont aussi une casquette de sociologue et d’anthropologue. Alors, comment te débrouilles-tu dans la vie ? Comment vis-tu ? C’est à partir de leurs vingt heures de rush que ce film est constitué, passant de 20h à 1h30… Un souvenir d’une époque, un document d’archive, des rencontres, c’est un peu de tout cela mais de bien plus qu’est constitué ce film, prix de la critique de Cannes en 1961. Thomas Rothé, l’artiste en résidence, accueillera, présentera, et animera cette séance. Le triptyque continue en juin, avec Les Inconnus de la terre de Mario Ruspoli, le samedi 8 juin à 21h, et enfin Visages Villages, d’Agnès Varda le samedi 13 juin à 21h. Gratuit. Plus d’infos : https://www.facebook.com/Mairie.de.Gorges.du.Tarn.causses?locale=fr_FR

Le 25 mai, en soirée, Mas de Val :

Avec les 80 ans de la Libération, ce sera une semaine inédite sur la commune de Hures la Parade. Une semaine dédiée au devoir de mémoire en partenariat avec la commune de Badaroux, où ont été exécutés les maquisards fait prisonniers, mais aussi avec l’association des anciens combattants et des amis de la Résistance, avec l’association des anciens et amis de Bir Hakeim, des chercheurs, historiens, conférenciers, professeurs, artistes. Plusieurs jours seront consacrés à l’accueil de scolaires pour que les élèves puissent découvrir de façon privilégiée ce qu’a été le combat de Bir Hakeim à La Parade ce 28 mai 1944. Une salle d’exposition leur sera dédiée pour qu’ils puissent évoquer leur perception de ces moments. Un parcours de mémoire commenté sera également proposé au public le samedi 25 mai après-midi avant une conférence-débat sur le maquis et la Résistance à Mas de Val et la diffusion du film Bir Hakeim, le maquis des patriotes de Baptiste Ménage. Le dimanche, les cérémonies officielles à Badaroux et à La Parade marqueront un moment solennel d’hommage à ce maquis qui a beaucoup perdu avant de se restructurer, de reprendre le combat et de contribuer à la Libération de Montpellier.

MAS DE VAL vendredi 31 mai à 19h00

projection du court-métrage : "DOLINES", tourné en Lozère en présence de la réalisatrice et du réalisateur.

Réalisé dans le cadre : "Faire rayonner la Lozère au-delà du territoire", soutenu par le département.

Discussion après la projection et possibilité de pique-nique partagé avant le film projeté dans le cadre de Cinéco à 21 h00 : "Laissez-moi".