Infos et événements de décembre 2022
Suite aux séances du Mois du Doc de Lasalle, le 4 novembre
Le 4 novembre à Lasalle s’est tenu une soirée dédiée aux documentaires. Le premier choisi par la médiathèque, LA LANGUE NE MENT PAS. Un film intéressant, qui montre bien que le langage n’est pas neutre, et que pour promouvoir des idées, l’invention de mots est un outil pertinent… Quels nouveaux mots pourraient-on inventer aujourd’hui ? A penser… Le débat en présence du réalisateur suite au film a permis de mieux comprendre les coulisses et les difficultés de la réalisation. Le second film, proposé par Cineco, VEDETTE, a pu mettre en valeur les relations possibles entre l’homme et l’animal, le tout dans de « magnifiques paysages ». Des documentaires agrémentés par un apéro dinatoire offert par l’association lasalloise Champ-Contrechamp. Merci à eux, et merci à vous d’avoir été présents ! Et si vous souhaitez découvrir VEDETTE, il reste encore 8 séances entre Gard et Lozère. Plus d’informations sur les horaires et lieux de diffusion : https://www.cineco.org/film/2455
TOM MEDINA, le 18 novembre, St Ambroix, 20h30
Dans la poursuite de l’hommage réalisé par le festival Itinérances 2022, et en partenariat avec l’association des gens du voyage de Saint-Ambroix, c’est le réalisateur Tony Gatlif qui est mis en avant, avec son dernier film TOM MEDINA (2021). Epris de thématiques récurrentes et abordées tout au long de ses réalisations, tels que les communautés en mouvement et les quêtes de libertés, le tout dans un univers sonore et musical d’une grande richesse, nous voici en Camargue avec TOM MEDINA. L’histoire de Tom, qui débarque en liberté surveillée chez Ulysse, un homme au grand cœur. Tom aspire à devenir quelqu’un de bien, mais il se heurte à une hostilité ambiante. Quand il croise la route de Suzanne, il est prêt à créer sa propre justice pour prendre sa revanche sur le monde… Pour vous donner davantage envie ? Voici ce qu’on dit du film : « Le nouveau film de Tony Gatlif – et peut-être son plus beau – est d’une audace folle » Télérama « En s’inspirant de son adolescence, Tony Gatlif signe un film sincère et vivant, où la quête d’identité est indissociable de celle, plus urgente encore, de liberté ». Les fiches du cinéma. Alors, dans cette quête d’aventure et de musique, et à l’image de ses films, c’est un apéritif musical qui est proposé à partir de 19h30, suivi du film, à 20h30. Et c’est gratuit.
Suite à la séance de TOM MEDINA, 18 novembre, Saint-Ambroix
C’est au rythme des guitares que s’est ouvert la projection du dernier film de Tony Gatlif vendredi dernier à Saint Ambroix, avec Payou Baptiste et son trio. L’équipe d’itinérance a réussi à réunir plus de 90 personnes dans cette salle du Tremplin où Cineco intervient chaque vendredi, pour cette séance de TOM MEDINA. Il y avait même Tony Guerrero, ami, musicien et coproducteur, qui a pu échanger avec le public à la fin de la projection, sur la réalisation et les coulisses du film. Et qui a pu nous avouer un secret… Tony Gatlif aurait terminé d’écrire le scénario de son dernier film ! C’est aussi au rythme du trio de guitares que la soirée s’est achevée, pendant que certains dansaient, écoutaient, valsaient ou se désaltéraient. Une belle soirée en somme.
DRÔLE DE DRAME, le 2 décembre, La Grand Combe, 20h30 La 16e édition du festival Charbon Ardent se tiendra du 29 novembre au 4 décembre 2022 à La Grand’Combe. Ce rendez-vous populaire, culturel et festif évoquera cette année l’œuvre de Jacques Prévert. Soucieuses de créer un environnement propice à la fête et au divertissement, la municipalité et toute l’équipe organisatrice ont décidé de déplacer le centre de gravité de Charbon Ardent. Le festival quitte la Place Jean-Jaurès et un authentique chapiteau sera installé à l’Espace Frida-Kahlo, l’ex-théâtre de verdure, fraîchement rénové et inauguré. Toute la semaine, c’est là qu’auront lieu l’essentiel des spectacles et que battra le cœur de Charbon Ardent. L’équipe du festival de cinéma Itinérances proposera le vendredi soir la projection de Drôle de drame, de Marcel Carné (1937) avec des dialogues signés Jacques Prévert. Spectacles inspirés de l’œuvre du poète se succèderont, on va chanter Prévert, danser Prévert, conter Prévert avec des compagnies d’ici et d’ailleurs… Un film dont on a pu dire de lui, en 1974 : « c'est grâce à ce film que Prévert et Carné ont imposé au monde du cinéma la poésie burlesque, la qualité du verbe poétique, l'humour et la liberté totale dans les associations d'idées du montage. C'est ce qui me semble donner toute sa valeur moderne et future à Drôle de drame » (Jean-Louis Barrault)
Plus d’informations sur cette édition du festival Chardon Ardent : https://www.lagrandcombe.fr/charbon-ardent-du-29-nov-au-4-dec/
Le 9 décembre, Rousson, 20h30 - Gratuit
Dans le cadre de la journée internationale pour les personnes en situation de handicap, la commune de Rousson s’empare du sujet et propose la fameuse comédie LES INTOUCHABLES, film de Eric Toledano et Olivier Nakache, avec François Cluzet et Omar Sy. Le handicap, qu’il soit visible ou invisible, mental, physique ou psychique, revêt de nombreuses formes, et il existe de nombreux troubles, pathologies, syndromes ou symptômes. Mais avant tout, une personne n’est pas un symptôme. Ni une maladie. Mais une personne. Avec parfois d’autres logiques, ou d’autres communications. Et c’est bien ce que porte à l’écran le cinéma, que ce soit avec HORS NORMES (2019) ou EN CORPS (2022), dans les dernières comédies dramatiques françaises. Avec INTOUCHABLES, au-delà d’une comédie à l’humour drôle et grinçant, et au-delà d’une rencontre entre deux hommes que tout oppose, ce sont bien des questions qui traversent nos sociétés qui sont posées. Comment vivre lorsqu’on ne peut plus marcher ? Comment accepter ce nouveau rapport au monde ? Quelles épreuves, et comment les surmonter ? Autant de questions qui traversent le film et en font « un de ces films très rares qui réchauffent le cœur et donnent à réfléchir sur l’insigne fragilité de la condition humaine sans apitoiement ni complaisance » (Jean-Philippe Guerant pour TéléCinéObs)
Maison d’arrêt Les projections à la Maison d’Arrêt de Mende se suivent et se poursuivent, grâce à cette fenêtre ouverte (d’un point de vue littéral et figuré) dans les murs de la maison d’arrêt. Top Gun ou Mort sur le Nil ont été présentés et discuter, des films pour voler, piloter, élucider, et s’échapper, le temps d’un instant à ces murs.